vendredi 17 octobre 2014

Vendredi 6 septembre 1991 : Col de l'Iseran - Bessans.

De retour au col de l'Iseran, j'entreprends dans le massif de la Vanoise la descente vers la Maurienne. Aujourd'hui le temps est splendide.


Je pénètre à nouveau dans le parc national de la Vanoise, à proximité du Pont de la Neige. Je franchis un torrent, descends dans une gorge, franchis à nouveau le torrent et poursuis mon chemin dans le vallon de la Lenta. Posté dans une anfractuosité de falaise, un bouquetin me regarde passer.


Descente dans la gorge


Vallon de la Lenta


J'emprunte le chemin des Druges puis rejoins la limite méridionale du parc national, en Haute Maurienne.


 Chemin des Druges

Le GR va maintenant longer la vallée de la Maurienne en suivant la limite du parc, à une altitude moyenne de 2000 m. En face, de l'autre côté, la crête-frontière avec l'Italie...
Les troupeaux de moutons en estive s’abreuvent dans les mares de fond de combe.
  
  

Tout en bas dans la vallée, une tache blanche dans un pré : mes jumelles confirment qu’il s’agit bien du Trafic et, à côté, Viviane dans une chaise longue…
Le GR passe aux chalets des Roches, continue son trajet en balcon. Les marmottes s’agitent dans l’alpage, sifflent devant leurs terriers entre pierres et éboulis.


Dans la prairie fleurit la gentiane asclépiade.


Le sentier atteint un beau cirque montagnard avec une cascade issue d'un glacier.


Le sentier de randonnée perd de l'altitude et arrive au refuge du Mollard, refuge du parc non gardé mais ouvert, où je m'arrête pour me reposer.
Le GR continue sa descente vers la vallée de l'Arc, quitte le parc, passe à proximité d'une grotte creusée dans la falaise et atteint le village de Bessans (1705 m).

J'y retrouve Viviane à 17h. Nous buvons un pot en terrasse d'un café, au village, en compagnie des deux Néerlandais rencontrés mardi et entrevus de temps à autre sur le sentier. 
Ensuite, nous allons tous deux nous installer dans la nature avec le Trafic, à proximité du village.

1 commentaire:

  1. Bessans & ses diables et son lac, Bessans berceau des Cimaz, notamment en vallée d'Avérole, où les filles, souliers sur l'épaule, longeaient le glacier, le samedi soir, pour aller danser en Italie... Bessans et des fratries de plus de dix enfants... Les garçons partaient comme ramoneurs et les filles comme ouvrières de la soie (notamment comme "bouillonneuses"...) à Lyon. Misère, tuberculose et jeunes enfants à l'assistance... Certains, comme Roger Cimaz, qui a retrouvé ses origines à plus de 70 ans, placés en Ardèche à 4 ans ou plus jeunes...
    Un récit de Jean-Marie Mengin qui à chaque étape doit parler plus spécialement aux uns ou aux autres... Ne pas hésiter à utiliser les commentaires pour augmenter, par vécus divers, la belle relation et les images qu'il nous offre...

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