vendredi 17 octobre 2014

Mercredi 7 septembre 1994 : Col des Moulinés - St-Sauveur-sur-Tinée.

Arrivés la veille à Beuil, nous avons passé la nuit dans le Trafic, au même endroit que l'an dernier.
A 9h15, je monte jusqu'au col des Moulinés où je rejoins le GR 5.

Dernière étape vers la Méditerranée, aux confins du parc national du Mercantour.
Depuis le col, je redescends sur le versant nord dans de maigres alpages. Un berger couché dans l'herbe me regarde passer. Des marmottes sifflent : les dernières que j'entendrai sur le GR 5, elles qui m'ont accompagné dans tout le parcours des Alpes.
Le GR 5 continue vers l'est, coupe des vallons, surplombe un hameau, s'élève jusqu'aux portes de Longon et atteint l'importante vacherie de Roure, transformée en gîte d'étape.
Le sentier quitte le parc national du Mercantour, descend le long d'un torrent, le franchit et, en écharpe dans la forêt, perd de l'altitude. Il traverse un vallon encaissé puis gagne le petit plateau suspendu de Rougios. C'est un hameau de granges de bergers, surplombant la vallée de la Tinée.
Le GR continue ensuite dans une région encore très alpestre avec de vieux chalets en bois, des prairies et des bois de mélèzes dans les ravins. Il passe à des granges isolées puis à un petit col. La forêt cesse ; la descente se poursuit vers le sud, sur la pente dénudée.
Arrivé à la chapelle St Sébastien, je rejoins, par une petite route goudronnée, Roure (1096 m), village suspendu au-dessus du confluent de la Vionène et de la Tinée. Cette commune a perdu en 120 ans plus de la moitié de sa population. Je m'y arrête pour boire une bière et quitte le village.
Rude descente par d'innombrables lacets jusqu'à St-Sauveur-sur-Tinée (496 m), bourg principal de la moyenne vallée de la Tinée. Je retrouve Viviane à 17h30 au camping.
La nuit, nous nous baladons au village puis dormons dans la camionnette.

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