vendredi 17 octobre 2014

Mardi 19 juillet 1983 : Bas-Evette - Brévilliers.

Dans la matinée, nous quittons les étangs pour rejoindre le hameau de Bas-Evette. Le soleil commence à chauffer. A la dernière maison du hameau, nous demandons à boire à une vieille dame, et nous emplissons les gourdes. Nous nous dirigeons à travers prés vers le village de Salbert.
Le sentier entreprend une montée raide vers la crête de la montagne de Salbert (625 m), dernière avancée vosgienne surplombant Belfort. On atteint le fort de Salbert, puis on descend à travers la forêt pour rejoindre un lacet de la route.
Une aire de pique-nique sous les arbres est la bienvenue pour casser la croûte. Sur une autre table, des ouvriers de Belfort sont là eux-aussi pour la pause de midi.

Après le bois du Petit Salbert, on pénètre en Haute-Saône et on débouche sur Chalonvillars. A la sortie du village, un vieil homme nous invite à boire un coup dans sa masure. Ensuite nous pousuivons notre chemin par les flancs des dernières collines sous-vosgiennes. Nous rejoignons les « terres froides » vallonnées de la Porte de Bourgogne (trouée de Belfort) : grand couloir entre plaine d'Alsace et sillon Saône - Rhône, entre Europe centrale et Europe méditerranéenne.
Nous traversons Echenans, rejoignons la RN 83 puis entrons dans Brévilliers. C'est la canicule. Des gens qui nous regardent passer par leur fenêtre s'exclament : « Et en plus ils ont de grosses chaussures ! » Nous traversons le village et nous engouffrons dans un petit café-épicerie pour éponger la soif (diabolo menthe et bière !). Nous y faisons quelques courses.
Après cette pause, nous empruntons un chemin qui s'élève à travers prés. Nous décidons de bivouaquer à la lisière d'une forêt. Nous montons la tente et passons la soirée au soleil couchant. A 20h, il fait encore très chaud.
Quand la nuit est tombée, un chevreuil se fait entendre. Puis un orage éclate, heureusement peu violent.

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