Le matin, nous faisons réparer le Trafic
dans un garage. Puis nous remontons pour midi à Utelle.
Je commence à marcher à midi, coupe le vallon du
Rio, monte en écharpe et redescends vers le vallon du Cros. Le sentier chemine
dans la garrigue. Des
panneaux explicatifs sur la végétation méditerranéenne ponctuent le parcours.
J'arrive à la chapelle St Antoine (676 m ). Deux bénévoles
associatifs travaillent à la réfection de cet édifice. Ils me proposent de
boire un coup et de manger en leur compagnie. Je décline leur offre et préfère
m'arrêter un peu plus loin sur le sentier.
C'est là que je rencontre un randonneur belge qui
suit le GR 5 depuis les Ardennes belges jusqu'à Nice (deux ou trois mois de
marche). Ensemble nous descendons vers la croix du Colombier puis le hameau du
Cros d'Utelle, dominant les gorges de la Vésubie. Nous nous
arrêtons pour boire un pot dans un café du hameau.
Je continue seul la descente vers la vallée
jusqu'aux granges de la Madone
(195 m ),
au cœur des gorges de la
Vésubie. Je traverse la route, puis la rivière sur le pont du
Cros. Après une raide montée en forêt, j’enjambe le petit canal de la Vésubie. Je grimpe par
des lacets dans le ravin de Fond de Linia pour atteindre le CD 19, le long
d'une décharge publique.
Je coupe la route et atteins un peu plus loin
l'entrée de Levens. Je retrouve mon compagnon belge qui, lui, s'arrête ici pour
la nuit. Le GR ne traverse pas le village, perché sur une colline dans les
oliviers, dominant le confluent de la Vésubie et du Var. Il longe seulement la partie
basse par la route départementale sur plus de deux kilomètres. Puis il contourne
un grand pré nu qui sert de lieu de loisirs aux habitants du village
(pique-nique, football, promenade du chien...), notamment en ce samedi soir
ensoleillé.
Je rejoins un sentier qui s'élève sur une petite
croupe, et atteins un collet à 586
m dans la garrigue. Le GR 5 s'abaisse vers le bord d'un
vallon et l’emprunte en descente, versant droit puis versant gauche, pour
rejoindre le village de Sainte-Claire,
à 18h.
Situé sur le CD 19 qui descend à Nice, ce village ne
présente aucun intérêt. Il n’y a pas de possibilité d'hébergement. Cette
région sent le fric. Sentiment d'être étranger, constructions anarchiques,
promoteurs omniprésents, lotissements au bord des routes, panneaux de pub
partout.
Seul, le bistro où m'attend Viviane, sous une
tonnelle, a un aspect un peu sympa.
On se dépêche de quitter le coin, à la
recherche d'un endroit pour dormir. Bien évidemment, rien ! Nous rejoignons la
vallée du Var et trouvons un camping à La Roquette-sur -Var,
déjà déserté par les vacanciers. Nous y sommes seuls.
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