Le matin, je quitte Tignes-le-Lac (avec plaisir) et
gagne le pas de la Tovière ,
à nouveau au milieu des marmottes et des troupeaux de moutons.
Je descends dans le vallon de la Tovière , retrouve
d'innombrables pistes de ski, avant d'atteindre Val d'Isère que le GR contourne par le sud. Encore une station de
ski, mais à taille plus humaine.
Je retrouve Viviane et nous mangeons ensemble dans
la camionnette.
L'après-midi, je commence une longue ascension. Des
panneaux indiquent que l'on entre dans une réserve naturelle, alors qu'on se
trouve au milieu d'un vaste domaine skiable et ses remontées mécaniques. En
effet, la faune et la flore sont protégées, mais pas le site !
Je monte dans la forêt, traverse la RN 202 puis continue à grimper
le long du vallon de l'Iseran. Je coupe plusieurs fois la route par la suite.
Le temps commence à changer. Une petite pluie fine
se met à tomber, puis le vent à travers les alpages refroidit nettement
l'atmosphère. Je m'abrite sous une espèce de cheminée (bâtiment de bergers ?)
pour m'habiller.
J'atteins à 16h20, après un dénivelé de près de
mille mètres, le col de l'Iseran.
C'est le point culminant du GR 5, dans le massif de la Vanoise , à 2764 m
d'altitude. De nombreuses plaques de neige subsistent. Il fait froid.
Viviane, arrivée par la route du col, m'y attend.
Nous allons nous réchauffer en buvant un pot dans une auberge.
Nous redescendons avec le Trafic à Val
d'Isère. Nous mangeons dans un restaurant et passons la nuit dans un camping.
De la belle photo à l'image polysémique... L'idée, qui émerge, d'une présentation de ce blog s'ancrant dans une exposition de ces images avec incitation du public à l'écriture - étayée par la restitution de textes divers (atelier préalable d'écriture à partir des images)? Re-travail de copies de ces images pour tenter d'expliciter ce qu'on y voit ?) La réduction, ici, géométrisant l'image, ne peut-elle évoquer l'origine du monde ?
RépondreSupprimer