Adieu aux deux Anglaises que je ne
rattraperai plus.
Nous remontons à Bousiéyas pour 9h45.
Je retrouve le GR 5 qui traverse la Tinée, franchit une grande
combe et grimpe jusqu'au col de la Colombière (2237 m). Par une série de
lacets, le sentier s’abaisse dans un vallon, quitte le parc du Mercantour et
gagne St-Dalmas-le-Selvage, pittoresque village de montagne. S’élevant sur
l'autre versant du vallon, il atteint le col d'Anelle. Il me reste à descendre,
d'abord en forêt puis à découvert, jusqu'à St-Etienne-de-Tinée.
Dans la descente, la végétation change. On rencontre
des massifs de buis, signe de présence de calcaire. Je traverse tout le
village en long, en faisant une halte dans un bistro pour boire une bonne
bière. C'est la fin de l'après-midi, le soleil brille mais la journée n'est pas
finie. Il me faut encore monter 500
m en dénivelé pour rejoindre Auron.
Après avoir longé la vallée de la Tinée, je m'élève dans la
forêt par de nombreux lacets et débouche au Collet, au bord du plateau d'Auron. Je gagne cette importante
station de ski où m'attend Viviane à 17h30.
Nous nous installons dans un camping-caravaneige. Le
soir, nous faisons une petite balade de nuit dans la station. Pas grand intérêt
!
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