De retour au col de l'Iseran, j'entreprends dans le
massif de la Vanoise
la descente vers la
Maurienne. Aujourd'hui le temps est splendide.
Je pénètre à nouveau dans le parc national de la Vanoise , à proximité du
Pont de la Neige. Je
franchis un torrent, descends dans une gorge, franchis à nouveau le torrent et
poursuis mon chemin dans le vallon de la Lenta. Posté dans une anfractuosité de falaise, un bouquetin me regarde passer.
Descente dans la gorge
Vallon de la Lenta
J'emprunte le chemin des Druges puis rejoins la
limite méridionale du parc national, en Haute Maurienne.
Chemin des Druges
Le GR va maintenant longer la vallée de la Maurienne en suivant la
limite du parc, à une altitude moyenne de 2000 m . En face, de l'autre
côté, la crête-frontière avec l'Italie...
Les troupeaux de moutons en estive s’abreuvent dans
les mares de fond de combe.
Tout en bas dans la vallée, une tache blanche dans
un pré : mes jumelles confirment qu’il s’agit bien du Trafic et, à côté,
Viviane dans une chaise longue…
Le GR passe aux chalets des Roches, continue son
trajet en balcon. Les marmottes s’agitent dans l’alpage, sifflent devant leurs
terriers entre pierres et éboulis.
Dans la prairie fleurit la gentiane asclépiade.
Le sentier atteint un beau cirque montagnard avec
une cascade issue d'un glacier.
Le sentier de randonnée perd de l'altitude et arrive
au refuge du Mollard, refuge du parc non gardé mais ouvert, où je m'arrête pour
me reposer.
Le GR continue sa descente vers la vallée de l'Arc,
quitte le parc, passe à proximité d'une grotte creusée dans la falaise et
atteint le village de Bessans (1705 m ).
J'y retrouve Viviane à 17h. Nous buvons un pot en
terrasse d'un café, au village, en compagnie des deux Néerlandais rencontrés
mardi et entrevus de temps à autre sur le sentier.
Ensuite, nous allons tous deux nous installer dans
la nature avec le Trafic, à proximité du village.
Bessans & ses diables et son lac, Bessans berceau des Cimaz, notamment en vallée d'Avérole, où les filles, souliers sur l'épaule, longeaient le glacier, le samedi soir, pour aller danser en Italie... Bessans et des fratries de plus de dix enfants... Les garçons partaient comme ramoneurs et les filles comme ouvrières de la soie (notamment comme "bouillonneuses"...) à Lyon. Misère, tuberculose et jeunes enfants à l'assistance... Certains, comme Roger Cimaz, qui a retrouvé ses origines à plus de 70 ans, placés en Ardèche à 4 ans ou plus jeunes...
RépondreSupprimerUn récit de Jean-Marie Mengin qui à chaque étape doit parler plus spécialement aux uns ou aux autres... Ne pas hésiter à utiliser les commentaires pour augmenter, par vécus divers, la belle relation et les images qu'il nous offre...