Dans la matinée, nous quittons les étangs pour
rejoindre le hameau de Bas-Evette.
Le soleil commence à chauffer. A la dernière maison du hameau, nous demandons
à boire à une vieille dame, et nous emplissons les gourdes. Nous nous dirigeons
à travers prés vers le village de Salbert.
Le sentier entreprend une montée raide vers la crête
de la montagne de Salbert (625 m ), dernière avancée
vosgienne surplombant Belfort. On atteint le fort de Salbert, puis on descend à
travers la forêt pour rejoindre un lacet de la route.
Une aire de pique-nique sous les arbres est la
bienvenue pour casser la
croûte. Sur une autre table, des ouvriers de Belfort sont là
eux-aussi pour la pause de midi.
Après le bois du Petit Salbert, on pénètre en
Haute-Saône et on débouche sur Chalonvillars. A la sortie du village, un vieil
homme nous invite à boire un coup dans sa masure. Ensuite nous pousuivons
notre chemin par les flancs des dernières collines sous-vosgiennes. Nous
rejoignons les « terres froides » vallonnées de la Porte de Bourgogne (trouée
de Belfort) : grand couloir entre plaine
d'Alsace et sillon Saône - Rhône, entre Europe centrale et Europe
méditerranéenne.
Nous traversons Echenans, rejoignons la RN 83 puis entrons dans Brévilliers. C'est la canicule. Des gens
qui nous regardent passer par leur fenêtre s'exclament : « Et en plus ils
ont de grosses chaussures ! » Nous traversons le village et nous engouffrons
dans un petit café-épicerie pour éponger la soif (diabolo menthe et bière !).
Nous y faisons quelques courses.
Après cette pause, nous empruntons un chemin qui
s'élève à travers prés. Nous décidons de bivouaquer à la lisière d'une forêt.
Nous montons la tente et passons la soirée au soleil couchant. A 20h, il fait
encore très chaud.
Quand la nuit est tombée, un chevreuil se fait
entendre. Puis un orage éclate, heureusement peu violent.
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