Le matin, je descends à pied avec Ploum
dans la vallée. Nous y avons rendez-vous avec Joëlle et son père à 10h. Avec
eux, nous remontons au camp en voiture par les chemins forestiers.
Joëlle va marcher avec nous.
A 10h15, départ tous les cinq vers les ruines de
l'ancien château fort de Bilstein.
Nous visitons le donjon. Après quoi, nous tournons en rond et nous ressentons
comme une impression de « déjà vu » : retour au point de départ...
Du carrefour, nous cheminons ensuite à flanc de
montagne, au milieu des chênes, bruyères et fougères, jusqu'au rocher du
Koënigstuhl (938 m ),
en forme de trône, d'où le nom « siège du roi ». Nous longeons la
crête et passons au rocher du Tétras. Les jeunes pins sont pleins de lichen
qu'ils portent comme des vieux barbus. L'endroit est sauvage, avec les rochers de
poudingue en conglomérats de grès et de galets jonchant le sol.
Nous sommes maintenant dans les Hautes Vosges, la partie cristalline du massif vosgien,
dont les roches variées (granites, gneiss, grauwackes) remontent à l'ère
primaire.
Les Hautes
Vosges ont été fortement relevées à l'ère tertiaire et vigoureusement attaquées
par l'érosion des eaux courantes et des glaciers au quaternaire. Le grès a
disparu, victime de cette érosion.
Nous atteignons Aubure
(800 m ),
le village le plus haut des Vosges. Rien à voir avec les villages viticoles.
Aubure a des maisons solides faites pour l'hiver.
Le sentier continue entre bruyères et myrtilles. Il monte
à travers la forêt jusqu'à la
Pierre des trois bans (1128 m ) : limite des bans communaux d'Aubure,
Fréland, Ste-Marie-aux-Mines.
En contournant le Rehberg, nous atteignons le sommet
du Grand Brézouard (1229 m ), le plus haut massif
vosgien granitique au nord de la vallée de Kaysersberg : vue grandiose parmi
les landes et les pins rabougris.
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