vendredi 17 octobre 2014

Lundi 31 mai 1982 : Ruines du Bilstein - Le Bonhomme.

Le matin, je descends à pied avec Ploum dans la vallée. Nous y avons rendez-vous avec Joëlle et son père à 10h. Avec eux, nous remontons au camp en voiture par les chemins forestiers.

Joëlle va marcher avec nous.
A 10h15, départ tous les cinq vers les ruines de l'ancien château fort de Bilstein. Nous visitons le donjon. Après quoi, nous tournons en rond et nous ressentons comme une impression de « déjà vu » : retour au point de départ...
Du carrefour, nous cheminons ensuite à flanc de montagne, au milieu des chênes, bruyères et fougères, jusqu'au rocher du Koënigstuhl (938 m), en forme de trône, d'où le nom « siège du roi ». Nous longeons la crête et passons au rocher du Tétras. Les jeunes pins sont pleins de lichen qu'ils portent comme des vieux barbus. L'endroit est sauvage, avec les rochers de poudingue en conglomérats de grès et de galets jonchant le sol.
Nous sommes maintenant dans les Hautes Vosges, la partie cristalline du massif vosgien, dont les roches variées (granites, gneiss, grauwackes) remontent à l'ère primaire.
Les Hautes Vosges ont été fortement relevées à l'ère tertiaire et vigoureusement attaquées par l'érosion des eaux courantes et des glaciers au quaternaire. Le grès a disparu, victime de cette érosion.
Nous atteignons Aubure (800 m), le village le plus haut des Vosges. Rien à voir avec les villages viticoles. Aubure a des maisons solides faites pour l'hiver.
Le sentier continue entre bruyères et myrtilles. Il monte à travers la forêt jusqu'à la Pierre des trois bans (1128 m) : limite des bans communaux d'Aubure, Fréland, Ste-Marie-aux-Mines.
En contournant le Rehberg, nous atteignons le sommet du Grand Brézouard (1229 m), le plus haut massif vosgien granitique au nord de la vallée de Kaysersberg : vue grandiose parmi les landes et les pins rabougris.


Le temps devient lourd. Nous gagnons le col des Bagenelles (refuge du Club Vosgien) et continuons la descente. Vers 18h, l'orage éclate. C'est sous la pluie que nous atteignons
Le Bonhomme, village situé dans la montée du col éponyme entre Colmar et Saint-Dié. Nous y retrouvons une de nos voitures à 18h30.

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