A 10h30, départ du Bonhomme avec Viviane et notre
ami algérien Salim.
Le sentier monte à travers prés et bois puis atteint
l'étang du Devin. C'est un étang transformé en tourbière, encaissé dans un
entonnoir rocheux. La zone est protégée, la flore intéressante.
Le sentier monte ensuite en lacets dans une forêt
pittoresque d'une âpre beauté sauvage et atteint sur les chaumes la Roche du Corbeau (1130 m ). Des ouvrages importants
réalisés par les Allemands pendant la guerre de 14-18 parsèment le sommet.
Avant d'arriver au rocher, on passe devant la station supérieure du
funiculaire qui montait de Lapoutroie et qui était relié aux ouvrages de la Tête des Faux par un tunnel
de 1100 m
de long.
On atteint la Tête des Faux (1220 m ). Le sommet est
constitué par un amoncellement impressionnant de rochers. Les blocs de granite s'entremêlent avec le béton et les poutres rouillées.
Les Allemands
avaient ici leur plus puissante forteresse. Cet ensemble fortifié était unique
dans ce genre sur tout le front.
Nous pique-niquons sur les sommets, au milieu des
pensées des Vosges (Viola lutea). La vue est splendide.
Le sentier descend ensuite à travers des éboulis
jusqu'au carrefour Duchêne où se trouve un cimetière militaire français. Par
un chemin forestier qui contourne les deux Têtes des Immerlins, on atteint le
refuge Tinfronce et le calvaire du Lac
Blanc, col situé au-dessus du lac.
Depuis le calvaire, Viviane, Salim et moi
retournons au Bonhomme par le GR 532 : passage par le sommet de la Tête des Immerlins. Nous y
arrivons à 16h30.
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Où se croisent encore géographie et histoire... Les marques résistantes de la guerre de 14/18...
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